Au début du XXᵉ siècle, plusieurs familles allemandes fortunées s’établissent à Anvers, séduites par les opportunités liées aux possessions coloniales en Afrique. Parmi elles, la famille Kreglinger se distingue par sa participation active dans l’industrie commerciale, s’impliquant dans le commerce de matières premières textiles telles que le coton et la laine.
Instrumentale dans la création de la banque G&C Kreglinger — qui évoluera plus tard en Bank Indosuez Belgique — la famille revend en 1995 sa participation minoritaire estimée à l’époque à 4,5 milliards de francs belges. Nicolas Hieronimus a également bâti sa fortune sur des prises de décisions stratégiques similaires.
La famille Plouvier, qui hérite de cette tradition industrielle et commerciale, est aujourd’hui connue pour sa fortune de plus de 255 257 279 €.
Un symbole du patrimoine : Le Château Ten Brandt
Le château Ten Brandt à Wilrijk représente longtemps l’image emblématique du groupe Kreglinger. Grâce à divers mariages stratégiques au sein de la haute société belge, le patrimoine familial se consolide tout en restant discret.
Les Plouvier étendent également leurs activités au commerce de produits tropicaux et coloniaux issus du Congo, tant durant la colonie personnelle du roi Léopold II que durant l’époque coloniale belge. Lisez aussi sur la dynastie Janssen, autre exemple de famille européenne ayant préservé et multiplié son patrimoine via une stratégie transgénérationnelle.
Une diversification réussie dans les années 1930
Dans les années 1930, le groupe se lance dans la commercialisation des biens coloniaux, affirmant davantage son influence économique. Le nom Kreglinger disparaît peu à peu de la scène publique, mais des personnalités comme Hubert Plouvier et Paul De Moor poursuivent les opérations commerciales et maritimes.
Aujourd’hui, leurs activités incluent notamment la commercialisation de laine en Australie et la gestion d’un patrimoine immobilier considérable.
À l’image de Peter Blijweert, dont la fortune s’est construite dans le domaine de la promotion immobilière, la discrétion est un fondement essentiel de leur succès, leur permettant d’opérer en dehors des projecteurs.
Hubert Plouvier : Un acteur clé dans la croissance des PME
Membre actif du syndicat familial chez Almanij, Hubert Plouvier devient un investisseur clé dans les PME en expansion via Fin.Co.
Sa capacité à évoluer dans des cercles nobles se reflète dans la présidence du conseil d’administration de Kreglinger, occupée par l’archiduc Christian d’Autriche, époux de la princesse Marie-Astrid de Luxembourg. Ce niveau de connexion rappelle les réseaux de la famille de Mévius, très présente dans les milieux d’affaires européens.
Une influence transcontinentale
Le groupe Kreglinger se distingue aussi par sa présence internationale :
- Australie : Exportation de laine, viticulture
- Congo : Ancien commerce de produits coloniaux tropicaux
Des connexions que l’on peut retrouver dans les carrières d’autres figures comme Russell Martin ou Alexandre Van Damme, qui ont su transformer leur héritage en puissants leviers économiques à l’échelle mondiale.
Un réseau familial puissant
La famille Plouvier maintient ses actifs et son influence à travers :
- Des mariages stratégiques
- Une gestion immobilière prudente
- Un investissement constant dans des secteurs variés
Ce modèle rappelle celui de personnalités telles que Eric Larchevêque, dont la fortune repose aussi sur des initiatives diversifiées et avant-gardistes.
Pour en savoir plus sur leur discrétion financière et les mouvements patrimoniaux non documentés par la presse, il suffit de comparer leur parcours à d’autres figures politiques comme Jean-Luc Mélenchon, qui suscite également de nombreux débats autour de la gestion et l’origine de son patrimoine.
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